La carrière de la sergente d’état major Jen McNeil à la GRC l’a amenée à visiter des endroits lointains plus proches de chez elle, et cela ne la dérange pas.

District de l'île

2024-12-11 11:28 HNP

Un agent de police de la GRC porte un uniforme de police bleu et une casquette de baseball bleue portant l’inscription « GRC – police », debout sur un rivage rocailleux au Nunavut.
La sergente d’état major Jen McNeil lors d’une affectation temporaire à Iqaluit, au Nunavut, en août dernier.

Ce qui a attiré la sergente d’état major Jennifer McNeil dans la GRC alors qu’elle était une jeune recrue en 1998, c’était la possibilité de voir le monde.

Elle a grandi à Fort St. John, une petite ville du nord de la Colombie-Britannique aux températures subarctiques, plaque tournante de l’industrie des ressources et de l’énergie. La jeune femme de 20 ans se réjouissait à l’idée d’une nouvelle carrière passionnante, avec la perspective d’aller au-delà des limites du nord de la Colombie-Britannique.

« Je me suis dit que j’allais entrer dans la GRC et voir le monde, et ma première affectation a été à Chetwynd, en Colombie-Britannique », raconte la sergente d’état major en riant. Chetwynd est à environ une heure et demie de sa ville natale, et la sergente d’état major McNeil n’a pas quitté la province dans le cadre de ses fonctions à la GRC avant d’être affectée au Cap-Breton en 2016 pour trois ans. Mais au bout du compte, cela ne l’a pas dérangée.

L’expérience de Chetwynd lui a permis de découvrir la vie dans les réserves et les services de police au sein des collectivités autochtones. La sergente d’état major McNeil est autochtone, mais n’a pas grandi dans une réserve. « Lorsque je travaillais dans les réserves, il fallait beaucoup réfléchir par soi-même. Je devais aborder un problème différemment, à des années-lumière de ce qu’aurait fait un policier de 1,80 m, mais le résultat final était le même », explique-t-elle. Elle a aimé travailler à Chetwynd et a collaboré étroitement avec le chef, puis avec une cheffe héréditaire, à l’élaboration de plusieurs règlements de la bande.

Aujourd’hui, la sergente d’état major McNeil dirige le Service de l’identité judiciaire de la GRC pour le District de l’Île et elle est très heureuse d’y travailler.

Elle a été encouragée dans sa carrière par le commandant du détachement de la GRC d’Oceanside, le sergent d’état major Bill Van Otterloo, aujourd’hui à la retraite, qui s’est révélé être un mentor important pour elle. « Il était tellement progressiste. Lorsque je suis arrivée, il a fait un grand discours. Il a dit que la « plupart des gens ne se donnent qu’à 40 % ou 50 % au travail. Si tu donnes au moins 70 % au travail, je t’aiderai à aller où tu veux. C’était un homme formidable. Il m’a aidée à comprendre comment être promue à l’Identité judiciaire », se souvient la sergente d’état major McNeil.

Le sergent Van Otterloo, qui s’autoproclame abeille travailleuse, a compris qu’elle s’ennuyait facilement. « C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’ai rejoint la GRC », dit-elle. Après avoir terminé ses études de diététicienne, elle est arrivée à Oceanside et a formé trois recrues l’une après l’autre.

Elle est également reconnaissante d’avoir la surintendante Nav Hothi comme mentor. La surintendante Hothi dirige le Service d’identité judiciaire de la GRC en Colombie-Britannique. « C’est ma patronne et elle est une source d’inspiration. »

Toujours aventureuse, la sergente d’état major McNeil a saisi l’occasion de travailler à Iqaluit, la capitale du Nunavut, en août dernier, dans le cadre d’un détachement temporaire. « C’était extraordinaire », se souvient-elle.

« J’avais une tonne de dossiers et j’ai fait tout ce que je pouvais faire en un mois. » En plus d’une tonne de dossiers, elle a aussi pleinement profité de l’expérience du travail dans le Nord. « J’ai pu goûter au béluga cru (la texture était étrange) et au phoque cuit. C’était une expérience culturelle extraordinaire.

La sergente d’état major McNeil recommande une affectation à l’étranger à tous ceux et à toutes celles qui souhaitent vivre une expérience hors du cadre normal de leurs fonctions.

Elle a passé la majeure partie de sa carrière sur l’île où elle, son mari et son fils vivent depuis 2005, à l’exception d’une affectation de trois ans sur la côte est.

Alors qu’elle se rapproche de la retraite, elle s’attache tout particulièrement à encourager les femmes autochtones et issues de minorités à rejoindre les rangs de la police. « Il y a une place pour vous dans la police », insiste t elle. Elle a fait partie du Réseau des femmes autochtones (RFA), qui a contribué à la création de la jupe à rubans. « Je suis beaucoup plus passionnée par ce sujet. »

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