Ouvrir la voie : la GRC de Burnaby rend hommage aux femmes courageuses de la Troupe 17
Burnaby
2024-12-09 14:39 HNP
Il y a 50 ans, en septembre 1974, un groupe de 32 femmes courageuses venues de partout au Canada ont été assermentées à la GRC et sont devenues les premières cadettes de l’organisation.
Malgré les nombreux défis auxquels elles ont été confrontées tout au long de leur carrière, notamment le harcèlement et la discrimination fondés sur le sexe, les femmes de la Troupe 17 ont écrit par leur service et leur bravoure une page de l’histoire en brisant les barrières et en ouvrant la voie aux femmes de la GRC pour les décennies à venir.
La GRC compte aujourd’hui un effectif composé à environ 20 % de femmes dans tout le pays.
Alors que nous réfléchissons aux réalisations des femmes au sein de la GRC au cours des cinq dernières décennies, le Détachement de la GRC de Burnaby partage les réflexions et les perspectives des agentes de tous les grades actuellement en service.
Gendarme Ashley Kumar
Services généraux, GRC de Burnaby
Années de service à la GRC : 3
Quel est votre message aux femmes de la Troupe 17?
Merci d’avoir brisé les barrières et ouvert la voie aux femmes de tout le pays pour qu’elles puissent surmonter tous les obstacles et réaliser leur rêve de porter fièrement la tunique rouge et de représenter la GRC. Sans votre travail acharné, votre résilience et votre détermination, nous n’aurions pas la possibilité de servir notre pays comme nulle autre ainsi que de continuer à paver la voie et à faire tomber les barrières pour inspirer d’autres femmes à nous rejoindre dans les rangs.
Une mentore a-t-elle eu une incidence sur votre carrière?
J’ai eu la chance d’avoir une animatrice à la Division Dépot qui a vu en moi quelque chose que je ne voyais pas en moi-même. L’entraînement met à l’épreuve votre détermination et votre courage. Cette animatrice m’a parlé en privé et m’a rappelé qu’il y a encore du bon dans ce monde. Elle m’a incité à m’en souvenir pendant le reste de la formation. À l’époque, je ne savais pas que j’avais besoin de ce message, mais aujourd’hui, en tant que fière membre de la GRC, je propage ce message dans tous les aspects de ma carrière et de ma vie.
Quel est votre message pour les femmes qui envisagent de faire carrière à la GRC?
Faites le grand saut! C’est la carrière la plus gratifiante qui soit : les amitiés et les liens que l’on noue durent toute une vie. Vous avez la chance de travailler avec d’autres femmes extraordinaires de tous grades qui ont les mêmes objectifs et la même volonté de vous pousser à devenir une meilleure version de vous-même. Cela peut être un peu effrayant et accablant au début, mais le parcours en vaut vraiment la peine!
Caporale Laura Hirst
Agente des relations avec les médias, GRC de Burnaby
Années de service à la GRC : près de 19 ans
Quel est votre message pour les femmes de la Troupe 17?
Merci d’avoir fait le premier pas et d’avoir fait preuve de courage. Vous avez contribué à ouvrir la voie aux futures générations de policières. Il nous incombe désormais de veiller à ce que votre héritage ne soit pas oublié.
Qu’est-ce qui vous a incité à poursuivre une carrière dans la police?
J’ai rejoint la GRC parce que je voulais aider les gens, en particulier les jeunes. J’ai grandi dans une petite collectivité de la côte Est, et la GRC de ma ville y soutenait activement les jeunes. Un agent de la GRC en particulier a eu une grande influence sur moi. C’est la première personne qui m’a suggéré de devenir membre de la GRC. La boucle a été bouclée pour moi en 2022, lorsque nous étions tous les deux à la Division Dépot, à Regina. J’ai eu l’occasion de lui dire que j’avais suivi son conseil et de le remercier d’avoir cru en moi.
Qu’est-ce qui est cru à tort sur les femmes dans la GRC?
Lorsque je rencontre des gens et que je leur dis que je suis policière, beaucoup supposent automatiquement que j’ai eu des difficultés avec mes collègues masculins, me demandant même si j’ai été harcelée. Ce n’est pas quelque chose que j’ai vécu.
Sergente Kyla Lounsbury
Groupe de la responsabilité professionnelle, GRC de Burnaby
Années de service à la GRC : 17
Qu’aimeriez-vous que les femmes de la Troupe 17 sachent à propos de votre expérience dans la police?
C’est dans le milieu policier que j’ai vécu certaines des expériences les plus agréables, mais aussi les plus difficiles, de ma vie. J’ai voyagé partout au Canada ainsi que dans certaines régions des États-Unis avec des équipes d’enquêteurs. C’est là que j’ai travaillé avec certaines des personnes les plus remarquables et les plus diverses que j’ai connues. C’est également dans le cadre de mon travail de policière que j’ai rencontré des personnes qui souffraient énormément, et j’ai vu et entendu des choses que j’aimerais pouvoir effacer. Le milieu policier se porte mieux aujourd’hui grâce au noble travail des femmes qui m’ont précédée et de celles qui les ont précédées.
En ce qui concerne les femmes au sein de la GRC, quels changements positifs avez-vous constatés au cours de votre carrière?Le courage est différent du talent; il faut choisir d’être courageuse. Grâce à la ténacité et au courage des femmes du milieu policier qui m’ont précédée, j’ai pu mener une carrière bien remplie au sein de la GRC. J’ai eu l’occasion d’interroger des victimes, des témoins et des suspects vulnérables dans le cadre d’enquêtes sur des homicides, des agressions sexuelles et des crimes graves commis contre des personnes. Grâce à cette expérience, j’ai eu l’occasion de donner en retour et j’ai été l’une des 12 personnes qui ont créé l’entrevue par étape pour l’interrogation des enfants qui a été adoptée par la Division E de la Gendarmerie royale du Canada. En 2020, j’ai été l’un des trois enquêteurs sélectionnés au Canada pour enquêter sur la réponse de la GRC à la pire tuerie du pays. Cela a été surréaliste pour moi, car j’ai souvent réfléchi aux changements positifs, aux rôles de leadership et aux occasions dont j’ai pu bénéficier au sein de la GRC grâce au travail accompli par les femmes avant ma carrière.
Qu’est-ce qui vous a incité à poursuivre une carrière dans la police?Le désir d’aider les gens et l’aspect physique de l’entraînement m’ont incité à poursuivre une carrière dans la GRC. Étant sportive, j’ai été très intéressée par les compétences offertes par la formation. J’y ai vu une possibilité d’épanouissement personnel et la possibilité d’aider les gens à traverser des périodes difficiles.
Inspectrice Amanda Harnett
Agente des Services administratifs, GRC de Burnaby
Années de service à la GRC : 20
Que voudriez-vous que les femmes de la Troupe 17 sachent à propos de votre expérience dans la police?
C’est leur courage et leur conviction qui m’ont permis de relever les nombreux défis propres au milieu policier, et je pense souvent au chemin ardu qu’elles ont dû parcourir il y a 50 ans. Je veux que ces femmes sachent qu’elles ont joué un rôle transformateur en façonnant l’avenir de la GRC, en brisant les barrières et en ouvrant la voie aux générations futures comme la mienne. Je veux qu’elles sachent que leur décision de rejoindre la GRC a changé le cours des choses et a montré à d’autres femmes comme moi que nous avons notre mot à dire dans l’organisation et que nous apportons un point de vue unique au sein des services policiers.
Quels sont les défis auxquels les femmes de la GRC sont encore confrontées?
J’ai le sentiment que les femmes sont encore sous-représentées au niveau de la haute direction. Cela dit, les choses changent et j’ai constaté des progrès significatifs au fur et à mesure que les femmes gravissaient les échelons de notre organisation. L’équilibre entre élever une famille et consacrer sa vie au service public est également un défi important, car les heures et les quarts de travail en milieu policier sont exigeants et nous éloignent de nos familles.
Quels sont les défis auxquels vous avez été confrontée en tant que femme au sein de la GRC?
Au début de ma carrière, il était difficile de se retrouver dans une culture dominée par les hommes. J’ai été confrontée au scepticisme quant à mes capacités et j’ai eu l’impression que je devais faire mes preuves d’une manière que mes collègues masculins n’avaient pas à faire. J’ai ressenti le besoin de surmonter les stéréotypes selon lesquels les femmes sont moins bonnes dans des situations physiques ou de stress intense, ce qui m’a causé beaucoup de stress au cours de mes premières années de service. Grâce au mentorat de mes supérieurs, hommes comme femmes, j’ai finalement appris à miser sur mes forces et mes compétences personnelles, et j’ai cessé de me comparer aux autres.
Quel message adressez-vous aux femmes qui envisagent une carrière au sein de la GRC?
Aussi cliché que cela puisse paraître : si vous voulez vraiment aider les gens et faire une différence dans votre collectivité, alors n’attendez pas, n’hésitez pas et rejoignez la GRC, car votre apport sera le bienvenu. Cela a été une carrière incroyable et stimulante dont je suis extrêmement fière. En tant que femmes, nous apportons un ensemble de compétences uniques à l’application de la loi et nous pouvons jouer un rôle de premier plan pour les 50 prochaines années de la GRC.
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