Sécurité relative aux randonnées pédestres
La randonnée pédestre est un excellent exercice et constitue une bonne activité de plein air à faire en famille ou avec des amis. Récemment, de nombreux cas de randonneurs perdus ou blessés ont été signalés. Savez-vous quoi faire en cas d’urgence en randonnée?
La randonnée n’est habituellement pas considérée comme une activité dangereuse. Il se peut toutefois que vous vous trouviez à l’occasion loin de la civilisation et que vous vous blessiez ou qu’il vous arrive quelque chose. Afin que vos randonnées se fassent en toute sûreté, la GRC aimerait que les randonneurs prennent connaissance des conseils de sécurité suivants :
Ne partez pas seul en randonnée – Il n’est pas essentiel d’être toujours accompagné. Par exemple, vous pouvez prendre de courtes marches seul dans votre parc local, mais si vous prévoyez faire une randonnée en forêt, dans un canyon ou dans un endroit plus dangereux, vous ne devriez jamais partir seul. Il y a plusieurs avantages à faire de la randonnée avec un partenaire. Vous serez plus calme si un problème survient ou si vous vous trouvez dans un endroit isolé. Vous pouvez aussi vous aider l’un l’autre dans les pentes abruptes ou pour traverser des cours d’eau, ce qui pourrait être dangereux si vous étiez seul. De plus, si l’un d’entre vous se blesse, l’autre pourra aider ou aller chercher de l’aide.
Planifiez à l’avance – Planifiez avant de partir. Assurez-vous de connaître le mieux possible la région dans laquelle vous ferez votre randonnée. Prenez connaissance des cartes et des guides les plus récents. Vérifiez les conditions météorologiques de la région visitée pour la journée de la randonnée.
Laissez votre itinéraire et votre horaire à quelqu’un – Ces renseignements sont très importants. Ils peuvent aider à vous retrouver en cas d’urgence. Dites à quelqu’un où vous allez et quand vous prévoyez revenir.
Faites preuve de bon jugement – Ne soyez pas trop sûr de vous en randonnée et ne faites pas d’imprudences ou de sottises. Ne prenez pas de chances qui pourraient mettre votre vie en danger.
Habillez-vous de façon appropriée – Portez des vêtements adaptés à la saison et portez des chaussures ou des bottes appropriées. Il est préférable de s’habiller en couches superposées afin d’être préparé aux conditions météorologiques changeantes. Si vous prévoyez un temps pluvieux ou froid, on recommande d’éviter les vêtements en coton car ils n’offrent pas une bonne isolation lorsqu’ils sont mouillés et sèchent lentement.
Apportez le bon équipement – Pour une excursion d’une journée, on recommande d’apporter des vêtements de pluie et des vêtements chauds, de la nourriture très énergique, de l’eau, une trousse de premiers soins, un couteau de poche, des allumettes dans un contenant imperméable et de l’insectifuge. Une lampe de poche ou une lampe-stylo et un dispositif GPS se sont avérés très utiles récemment pour retrouver un randonneur perdu.
Si vous vous perdez, gardez votre calme, restez au sec et au chaud, et de préférence, restez où vous êtes. Si vous devez passer la nuit en forêt, allumez un feu pour vous réchauffer, pour vous éclairer et pour votre sécurité. La majorité des animaux sauvages dangereux ne s’approchent pas des feux de camp. La fumée du feu de camp pourra également être repérée si un avion est utilisé au cours d’une recherche. S’il fait froid ou mauvais et que vous devez passer la nuit en forêt, construisez un petit abri. Vous pouvez utiliser des branches mortes, des branches maîtresses de pruche et des feuilles. Cet abri vous protègera des éléments extérieurs. Autant que possible, installez-vous avant qu’il fasse noir. Si vous pensez être capable de retrouver votre chemin hors de la forêt, souvenez-vous que si vous suivez un cours d’eau en aval, vous arriverez habituellement à une région habitée.
En une année, les services de recherches et de sauvetages (SAR) en Colombie-Britannique gèrent environ 1 000 incidents qui impliquent plus de 1 3000 personnes perdues ou blessées. Les équipes de recherches et de sauvetages comptent 2 500 bénévoles professionnels non payés qui proviennent de plus de 80 collectivités de la Colombie-Britannique. Ces bénévoles sont disponibles jour et nuit. Ensemble, ces hommes et ces femmes offrent plus de 100 000 heures de leur temps annuellement pour des appels de demande d’intervention, et 95 % des personnes sont retrouvées ou secourues pendant les 24 premières heures de recherches initiées par les groupes de bénévoles SAR, ce qui est ahurissant. Ce service de bénévole est précieux autant pour les citoyens que pour les visiteurs. Si l’on remplaçait ce service de bénévole, les coûts directs en salaire excéderaient 5 000 000 de dollars annuellement (excluant les infrastructures et le coût en capital, qu’on évalue à plus de 50 millions de dollars).
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